management toxique

Les 6 profils de managers toxiques à éviter

Le management est une compétence essentielle pour assurer le succès d’une entreprise et la satisfaction des employés. Cependant, certains managers peuvent se révéler toxiques et causer de nombreux dégâts au sein de leur organisation. Il est donc important de connaître les différents types de managers toxiques afin de pouvoir les identifier et agir en conséquence.

Management : la clé de voute d’une organisation

Le rôle d’un manager va au-delà de la simple supervision ; il s’agit de créer un environnement de travail où les collaborateurs se sentent valorisés et engagés. Un management efficace est crucial pour la cohésion de l’équipe, car il permet d’instaurer un climat de confiance et de respect mutuel. Cela favorise une collaboration productive et réduit les conflits internes et contribue également à la fidélisation des collaborateurs qui permet une marque employeur forte.

Les conséquences d’un manager toxique

Un management efficace se caractérise par la capacité à motiver, à communiquer et à encourager l’autonomie au sein de l’équipe. Les managers efficaces comprennent l’importance de la transparence et de l’équité, et ils s’efforcent de créer un environnement dans lequel chaque collaborateur peut s’épanouir professionnellement.

manager toxique

A contrario, un management toxique peut se manifester par des comportements autoritaires, un manque de reconnaissance, et une communication déficiente. Ce type de management crée un environnement de travail stressant et démoralisant, où la peur et la méfiance prévalent, entraînant une baisse de la performance et du bien-être des employés. N’oublions pas que le management toxique a des conséquences très sérieuses sur la vie des entreprises et la santé des collaborateurs.

Selon une étude partagée par le média belge tends.levif.be, plus de la moitié de ses collaborateurs (54 %) sont à risque de glisser vers l’épuisement professionnel. [1] Identifier les profils toxiques parmi les managers permet de prendre conscience dès que possible du problème et d’agir en conséquence. L’entreprise peut ainsi mettre en place des programmes de formation spécifiques aux principes de management bienveillant (ex : https://www.somanyways.co/) et efficace afin d’éviter les dérives qui peuvent nuire au quotidien des employés et à la réussite de l’organisation.

6 types de manager toxiques

Des employés qui se sentent soutenus et reconnus sont moins enclins à quitter l’entreprise. À l’inverse, un management défaillant peut entraîner un taux de rotation élevé, des coûts de recrutement accrus et une perte de savoir-faire crucial. Ceci n’est pas sans conséquence sur l’entreprise et ses possibilités de croissance. Voici 6 types de managers toxiques à éviter de toute urgence.

1. Le micro-manager

Ce type de manager est obsédé par le contrôle et cherche à superviser constamment le travail de ses subordonnés. Il a des difficultés à déléguer les tâches et préfère s’impliquer personnellement dans chaque décision, même les plus mineures. Sa présence étouffante peut rapidement nuire à l’autonomie et à la créativité des employés. Les membres de l’équipe se sentent souvent incapables de travailler sans être sous l’étroite surveillance de leur manager, ce qui freine leur épanouissement professionnel.

Exemple pratique : dans une agence de communication, un micro-manager vérifie quotidiennement l’avancement des projets de chacun de ses collaborateurs. Il demande systématiquement des comptes-rendus détaillés sur leur travail et insiste pour participer à toutes les réunions, même celles concernant des aspects techniques ou stratégiques qu’il ne maîtrise pas.

2. Le tyran

Le tyran est un manager autoritaire qui impose son autorité par la peur et l’intimidation. Il donne des ordres de manière abrupte et n’hésite pas à humilier publiquement ceux qui ne respectent pas ses exigences. Ce style de management crée un climat de tension permanente au sein de l’équipe, avec des conséquences néfastes sur la motivation et la productivité des employés.

Exemple pratique : dans une entreprise de construction, un manager tyran exerce une pression constante sur ses ouvriers pour qu’ils respectent les délais impartis coûte que coûte. Il menace régulièrement de licencier ceux qui ne se plient pas à ses injonctions et critique systématiquement leur travail en public.

Exemple pratique : dans une entreprise de construction, un manager tyran exerce une pression constante sur ses ouvriers pour qu’ils respectent les délais impartis coûte que coûte. Il menace continuellement de licencier ceux qui ne se plient pas à ses injonctions et critique systématiquement leur travail en public.

3. Le caméléon

Le caméléon est ce type de manager qui change d’avis et de comportement selon ses interlocuteurs ou les circonstances. Incapable de conserver une ligne directrice claire et cohérente, il génère confusion et frustration parmi ses collaborateurs. Imprévisible et difficile à cerner, le caméléon peut engendrer des conflits et nuire à la confiance au sein des équipes.

Exemple pratique : un manager de projet dans une entreprise informatique adopte tour à tour des positions radicalement différentes lors des réunions avec différents intervenants, donnant ainsi l’impression de manquer de convictions et de sincérité.

4. L’absent

L’absent est un manager distant et peu impliqué, qui semble toujours débordé par ses responsabilités. Il est rarement présent physiquement ou mentalement lors des réunions ou pour soutenir son équipe dans les moments clés. Cette distance peut créer un sentiment d’abandon chez les employés, qui se sentent livrés à eux-mêmes sans le support et l’encadrement nécessaire.

Exemple pratique : dans une entreprise de conseil, un manager absent prend rarement part aux réunions, ne répond qu’épisodiquement aux emails et semble peu préoccupé par les problèmes soulevés par ses collaborateurs. Son manque d’implication suscite un climat d’incertitude et de méfiance au sein de l’équipe.

5. L’égoïste

L’égoïste est ce genre de manager centré exclusivement sur sa propre réussite, quitte à sacrifier celle de son équipe. Il n’hésite pas à s’attribuer les mérites des succès collectifs et à rejeter la responsabilité des échecs sur ses subordonnés. Ce type de management engendre un climat de compétition malsaine entre les membres de l’équipe et nuit à la cohésion et à la solidarité du groupe.

Exemple pratique : dans une start-up en plein essor, un manager égoïste met en avant ses propres réalisations lors des présentations aux investisseurs, minimisant ainsi le travail de ses collaborateurs. En parallèle, il blâme systématiquement ces derniers lorsque les objectifs fixés ne sont pas atteints.

6. Le fantôme

Ce type de manager semble toujours pris par des activités extérieures à l’entreprise et évite les contacts directs avec ses subordonnés. Il préfère se réfugier derrière son autorité hiérarchique et délègue presque toutes ses responsabilités à d’autres membres de l’équipe, sans pour autant partager le pouvoir ni reconnaître leurs efforts.

Exemple pratique : dans une organisation non-gouvernementale, un manager fantôme est constamment en voyage ou impliqué dans des projets personnalisés qui lui tiennent particulièrement à cœur. Ses collaborateur·rice·s sont souvent tenus·es dans l’ignorance de ses décisions et doivent s’autogérer faute de leadership clair et présent.


SOURCES & REFERENCES

[1] https://trends.levif.be/entreprises/ressources-humaines/un-manager-toxique-fait-planer-le-risque-dun-burnout-sur-un-travailleur-sur-deux/

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