Le monde des salles de marché vous fait rêver ? Vous aimez l’argent et avez envie de vous plonger dans l’univers trépidant où chaque décision peut valoir des milliers d’euros ? Plongeons ensemble dans les coulisses d’un métier qui fait encore fantasmer, mais dont la réalité mérite d’être décryptée sans fard : trader.
Ce guide s’adresse aux étudiants en quête d’orientation, aux professionnels songeant à une reconversion, ou simplement aux curieux qui se demandent comment on devient ce personnage presque mythique des marchés financiers. Vous y trouverez le parcours académique recommandé, les compétences indispensables et un aperçu sans filtre des réalités du métier en 2025.
Qu’est-ce qu’un trader ?
Un trader achète et vend des actifs financiers sur les marchés avec l’objectif de générer des profits. Son travail consiste à saisir les opportunités qui se présentent parfois dans des fenêtres de quelques secondes seulement.
Ces professionnels jonglent avec différents types d’actifs au quotidien :

- Actions d’entreprises : titres de propriété représentant une part du capital d’une société.
- Obligations : instruments de dette émis par des entreprises ou des gouvernements.
- Devises étrangères (Forex) : marché où les devises sont échangées les unes contre les autres. Les traders spéculent sur les fluctuations des taux de change pour réaliser des profits.
- Matières premières : actifs physiques comme l’or, le pétrole ou le blé. Les investisseurs négocient des contrats basés sur ces matières premières pour profiter des variations de prix.
- Produits dérivés : contrats financiers dont la valeur dérive d’un actif sous-jacent, comme des actions ou des matières premières. Ils incluent des options, des futures et des swaps, utilisés pour la spéculation ou la couverture des risques.
- Crypto-monnaies : Monnaies numériques ou virtuelles utilisant la technologie blockchain pour sécuriser les transactions. Les plus connues sont le Bitcoin et l’Ethereum, souvent échangées sur des plateformes spécialisées.
Son objectif ?
Dégager des bénéfices pour son employeur ou pour soi-même en anticipant les mouvements du marché. Un trader doit constamment prendre le pouls des marchés, analyser une masse considérable d’informations, et décider quand entrer ou sortir d’une position.
Missions quotidiennes et enjeux du métier
La journée type d’un trader peut se résumer ainsi :
- L’analyse des données de marché occupe une place centrale, qu’elle soit technique (graphiques, indicateurs) ou fondamentale (actualités économiques, résultats d’entreprises)
- La veille informationnelle permanente guide les décisions d’investissement
- L’exécution rapide et précise des ordres d’achat et de vente suit une stratégie définie
- La gestion rigoureuse des risques s’impose pour limiter les pertes potentielles
- Le reporting régulier des performances auprès de la hiérarchie ou des clients clôture souvent la journée
Ce métier comporte des enjeux considérables : la pression de la performance financière ne quitte jamais le trader. Le stress fait partie du quotidien, tout comme la nécessité de respecter un cadre réglementaire devenu beaucoup plus strict depuis la crise financière de 2008. Sans oublier l‘adaptation permanente aux nouvelles technologies qui bouleversent la profession.
Pour qui travaillent les traders ?
Les traders évoluent dans divers environnements professionnels :

- Les salles de marché des banques d’investissement et commerciales (BNP Paribas, Société Générale, etc.) (voir aussi les métiers de la banque)
- Les sociétés de bourse spécialisées
- Les fonds d’investissement, notamment les hedge funds qui recherchent des performances absolues
- Les départements de trésorerie des grandes entreprises, pour gérer les flux financiers et couvrir les risques de change ou de matières premières
- À leur propre compte, en tant que traders indépendants ou “prop traders” (proprietary traders)
Le métier de trader : une carrière toujours attractive ?
L’image du trader véhiculée par le cinéma et la culture populaire reste celle d’un professionnel survolté, vivant dans le luxe et l’adrénaline.
La réalité s’avère bien plus nuancée. En réalité, le métier n’a pas grand chose à voir avec “Le Loup de Wall Street”, c’est avant tout un travail d’analyse minutieuse, de discipline et de maîtrise émotionnelle. Les journées commencent tôt, finissent tard, et demandent une concentration absolue.
Les aspects moins “glamour” incluent des horaires souvent extensibles, une pression constante sur les résultats, et la nécessité d’une formation continue pour rester compétitif.
Évolution du métier
Le trading a connu des transformations profondes ces dernières années :

- L’automatisation a changé la donne : le trading algorithmique et haute fréquence représente désormais plus de 70% des volumes sur certains marchés. Les traders doivent aujourd’hui comprendre le fonctionnement de ces systèmes et savoir les paramétrer.
- L’intelligence artificielle s’est invitée dans les salles de marché : les modèles prédictifs basés sur le machine learning aident à identifier des opportunités invisibles à l’œil humain.
- La réglementation s’est considérablement renforcée après les excès qui ont mené à la crise de 2008. Les traders évoluent désormais dans un cadre bien plus contrôlé.
Le métier reste attractif pour certains profils, mais attire peut-être moins les candidats uniquement motivés par l’appât du gain rapide. La dimension technique et analytique prend une place grandissante, attirant des profils plus diversifiés, notamment des ingénieurs spécialisés en data science.
Le parcours académique idéal : quelles études pour devenir trader ?
La barre s’est élevée au fil des années. Aujourd’hui, le niveau Bac+5 s’impose comme la norme pour intégrer les institutions financières prestigieuses. Les recruteurs cherchent des candidats alliant excellence académique, maîtrise technique et capacités d’adaptation.

Les filières privilégiées : écoles et formations
Plusieurs chemins mènent au trading, avec des approches pédagogiques différentes mais complémentaires :
- Les écoles de commerce proposent des programmes spécialisés en finance de marché, avec une approche qui mêle théorie et pratique des marchés financiers. Le Programme Grande École (PGE) avec une spécialisation en finance ou les Masters of Science (MSc) dédiés constituent des voies prisées.
- Paris School of Business (PSB) se distingue particulièrement dans ce domaine avec des formations reconnues internationalement. Son MSc in International Finance prépare spécifiquement aux métiers des marchés financiers, avec un corps professoral issu du monde professionnel et des plateformes de simulation de trading. PSB bénéficie d’accréditations prestigieuses (AACSB, AMBA, EFMD) qui garantissent la qualité de ses programmes et leur reconnaissance par les employeurs. en savoir plus sur la formation et sur le métier de trader.
- Les écoles d’ingénieurs forment des profils particulièrement recherchés pour le trading quantitatif. Des établissements comme Polytechnique, CentraleSupélec ou Mines ParisTech proposent des spécialisations en mathématiques financières ou en ingénierie financière qui ouvrent les portes des desks de trading les plus techniques.
- Les universités ne sont pas en reste, avec des masters hautement spécialisés. Le Master 203 de Paris Dauphine-PSL figure parmi les plus réputés en finance de marché, tout comme certains parcours à Paris 1 Panthéon-Sorbonne ou à l’Université Paris-Saclay.

Né en 1988, j’anime viedesmetiers.com et travaille dans les RH. Passionné par la communication, j’aide les lecteurs à mieux comprendre les carrières et opportunités d’emploi. En fournissant des informations actualisées et des conseils pertinents, mon objectif est d’inspirer et d’aider les individus à s’épanouir professionnellement. Mon travail vise à guider les lecteurs vers des choix de carrière éclairés.




